Un motif récurrent de tableaux de Peter Doig. Ce canoë, je l’ai vu à Paris, à Londres et maintenant ici, au bord du lac Batur. L’aurais-je regardé, sinon? L’oeil infirme, celui qui voit parce qu’il a déjà vu.
VG à Taipei
Expo Van Gogh à Taipei. Jeudi, soir des vernissages, partout, le même soir, un soir à voir.
CHNO-81042
Pochoir de Trase, dans une ruelle du quartier d’Arab Street. Plus loin, des graffitis. Singapour a elle aussi ses interstices, ses espaces intermédiaires, où les rêves font le mur.
Singapour, nuit
Singapour, nuit
Singapour fashion
Tank d’amour
Les canons de l’amour: « Love Tank », oeuvre de l’artiste indonésien S. Teddy Darmawan, accueillent le visiteur du National Museum of Singapore.
Pas très canonique? « Tanks, synonymous with the landscape of war, are instrumental war machines in the propagation of western supremacy. Pagoda, adorned with lotuses and often part of a temple compound, believed to be the padmasana, the seats of gods and goddesses who rule this world, is the shape of temples and a symbol for the levels of pure love in Eastern cultures. This work expresses the interaction between the East and West cultures – an interaction which often ends in clashes. The adaptation of these cultures is symbolised through the visual language of seven tanks stacked on top of one another forming a tall structure resembling a Pagoda. The tanks are decorated or camouflaged with red lotuses and the juxtaposition transforms the killing machine into one that conveys love and peace to humankind. »
Singapour, nuit
Singapour, nuit
Max Kong, goutte à goutte
Max Kong ouvrait son atelier les 12 et 13 septembre lors du week end ‘portes ouvertes’ du Wessex Village, à Portsdown. Portsdown, ‘village’ arty de Singapour, un quartier d’anciennes maisons de l’armée britannique, aux murs blancs et noirs (les ‘black & white’ comme on les appelle ici). Grands appartements, de l’espace pour travailler son art, site exceptionnel au milieu des arbres, loyers abordables: les artistes et les bobos ont très vite repéré ce quartier hors normes (pas de tours, pas de centre commercial, pas de piscine non plus).
Né à Singapour, Max Kong développe sa réflexion autour de l’eau et de la pluie – parts vivantes de la ville équatoriale -. Sa technique veut refléter le processus même de la pluie. Ses gouttes en ciment coulent sur un papier peint détrempé, lignes de code qui s’immobilisent sur un mur fissuré. L’eau en langage Morse. Glacé de couches de laque industrielle noire et de résine, le tableau devient miroir en braille – la pluie, dedans, dehors.
Son site
MaxKong_Pink is where I begin
MaxKong_Racing Stripes
L'Urbanaute 